L'établissement des coûts par patient
Un projet entre l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) et le Capital District Health Authority (CDHA) à Halifax démontre que recueillir des données sur les coûts par patient est vital pour bien gérer le système de santé.![]() visualisez la vidéo sur Youtube |
La FCAAP souligne la semaine des droits des usagers 2016
Publié le 22 septembre 2016 à 8:13
Qu’en est-il du droit de porter plainte en santé et services sociaux ?
Nous sommes tous un jour ou l’autre de notre vie appelés à être un usager du réseau de la santé et des services sociaux. De la plus tendre enfance à l’âge adulte, les besoins en termes de soins et de services de santé ou de services sociaux sont amenés à varier dans le temps. Une chose est néanmoins importante à retenir, c’est que comme usager nous détenons des droits relatifs aux soins et services que nous recevons. Ces droits reconnus principalement dans le cadre de la Loi sur les services de santé et les services sociaux (LSSSS) concernent notamment le droit de recevoir les soins que requiert notre état, le droit à l’information, le droit de donner ou non notre consentement pour recevoir un soin et aussi le droit de PORTER PLAINTE lorsque nous vivons une insatisfaction. C’est d’ailleurs sur ce droit particulier que porte cette année la semaine des droits des usagers qui se déroule du 22 au 30 septembre. Mais que veut dire exactement le droit de porter plainte ? Porter plainte contre qui et comment ? voir...
Consultez le communiqué de presseFormations offertes aux membres seulement en collaboration avec Logibec
Jeudi, le 22 septembre 2016
Interprétation et utilisation des données CLSC : bien comprendre le cadre normatif pour bien gérer pour vous inscrire
Mercredi, le 12 octobre 2016
La codification, un impact sur les variables du financement axé sur le patient pour vous inscrire
Ces formations auront lieu au: IUSMM (Hôp. Louis-H. Lafontaine), salle BE-320-16, sur place et en visioconférence
Un rôle accru pour les archivistes médicaux
Publié le 27 mai 2016 à 16h55 | Mis à jour le 27 mai 2016 à 16h55
L'Association des gestionnaires de l'information de la santé du Québec (AGISQ) voit pour les archivistes médicaux un rôle professionnel accru.
Le gouvernement du Québec s'est résolument engagé dans la voie du financement axé sur le patient, dans le but de répondre à l'iniquité et à l'inefficience qui résultent trop souvent du mode actuel d'allocation des ressources financières dans le réseau de la santé et des services sociaux. Dans ce contexte, l'Association des gestionnaires de l'information de la santé du Québec (AGISQ) voit pour les archivistes médicaux un rôle professionnel accru, afin de concrétiser les orientations gouvernementales dans les milieux de soins et de services. À notre avis, la reconnaissance du rôle important des archivistes médicaux est même une condition du succès de ce troisième pan des transformations en santé opérées par le gouvernement.
Les archivistes médicaux sont des techniciens spécialisés en information clinique. Ils détiennent des notions importantes en médecine clinique, en biologie, en pharmacologie, en épidémiologie et en statistiques. En clinique ou en institution, nous le savons, un médecin doit connaître plusieurs informations afin de nous soigner. Outre la condition du patient qui est devant lui, il récupère les renseignements pertinents en se référant à son dossier médical et à son historique de santé, tous deux gérés par les archivistes médicaux. Par ses notions juridiques, l'archiviste médical veille également à la confidentialité et à la sécurité de l'information contenue dans votre dossier médical.
De par leur rôle, les archivistes médicaux sont également les intervenants qui alimentent les bases de données du réseau par la codification des diagnostics et des traitements. Ces informations sont ni plus ni moins que le socle sur lequel le financement axé sur le patient reposera. Comment déterminer le financement adéquat si l'information sur les soins et services n'est pas disponible? Tout comme la santé des patients, il faudra s'assurer de la santé de l'information détenue par le gouvernement, afin de pouvoir enfin faire le lien entre l'état de santé de la population et les dépenses de 32 milliards de dollars faites en santé annuellement.
L'AGISQ est la voix des archivistes médicaux du Québec. Ses membres sont tout aussi résolument engagés que le gouvernement dans les réformes en cours. Leur expertise comprend l'aptitude à fournir une information clinique juste aux professionnels soignants ainsi qu'une information financière opportune aux gestionnaires. Ils sont donc des alliés naturels et essentiels pour compléter ces réformes, à condition de leur en donner les moyens, notamment par la reconnaissance de leur rôle professionnel important au sein du réseau québécois de la santé et des services sociaux.
Alexandre Allard, président de l'Association des gestionnaires de l'information de la santé du Québec
Financement axé sur le patient

Les archivistes médicaux doivent être formés
Affiché le jeudi 19 mai 2016 (LCP InfoMidi) L’Association des gestionnaires de l’information de la santé demande au gouvernement d’imposer une mise à jour obligatoire de la formation des archivistes médicaux du Québec afin de compléter le virage vers le financement axé sur le patient. «Le manque de formation et de perfectionnement professionnel d’une portion importante des archivistes médicaux du Québec menace carrément de faire dérailler le projet de financement axé sur le patient», estime Alexandre Allard, président de l’AGISQ. Le nouveau modèle nécessite une information juste concernant la nature et la quantité des services et des soins, et cela doit être archivé efficacement. Sans formation, croit-il, «le gouvernement sera tout simplement dans le noir».